La chaussure
Tout savoir sur la chaussure !
- quels sont les principaux procédés de fabrication?
- comment comprendre les systèmes de pointures internationaux?
Les techniques de fabrication
La fabrication d'une paire de chaussures se réalise en plusieurs étapes :
- la fabrication de la tige (qui désigne le dessus de la chaussure),
La coupe des différentes pièces, la préparation au piquage et le piquage donne naissance à la tige de la chaussure.
- le montage (qui consiste en l'assemblage de la tige et de la semelle)
Pour effectuer le montage, la tige de la chaussure est disposée sur une forme (symbolisant le pied), puis les éléments sont assemblés suivant un certain procédé de fabrication.
- la finition.
Il existe plusieurs procédés de fabrication. Aujourd'hui, le mode de fabrication le plus utilisé au monde est le soudé. Il repose sur l'utilisation de différentes colles pour associer la tige et la semelle de la chaussure. Le procédé du collage nécessite beaucoup de préparation et beaucoup de rigueur, car tout écart pourrait compromettre la solidité de la chaussure.
Les principaux autres procédés sont les cousus mocassin, blake, Goodyear, Norvégien, sandalette, San Crispino, California, le cousu retourné, puis l'injecté et le vulcanisé.
Vous trouverez ci-dessous une illustration décrivant chacune de ces techniques.
Le cousu Mocassin
Le cousu Blake
Le cousu Goodyear ou trépointe
Le Cousu Norvégien
Le cousu Sandalette
Le cousu San Crispino
Le cousu California
L'injecté
Le Vulcanisé
Le cousu retourné
Les illustrations ci-dessus sont extraites du livre La Chaussure sous toutes ses Coutures publié en mai 2008 par CTC
Les pointures
Une certaine confusion règne dans les systèmes de progression des pointures, dont les origines sont complexes.
Il existe aujourd’hui différents systèmes de pointures, leur point commun étant qu’ils ne reposent pas sur le système métrique. Ainsi, si l’on demande à un groupe de personnes chaussant du 38 : «Quelle pointure chaussez- vous ? », on peut obtenir ces réponses :
- 38 pour l’une
- 5 pour une autre
- 6 ½ pour une troisième.
Toutes ces réponses se réfèrent cependant à une taille sensiblement identique, mais elles s’appuient sur un système de base différent.
Les points français
La pointure 38 est exprimée en points français : la numérotation française va de 17 à 48. La base est «le point de Paris». C’est une mesure artisanale employée par les anciens bottiers ; il y a trois pointures dans deux centimètres, soit 6,66 mm par pointure.
Les points anglais
La pointure "5" est en points anglais.
Les pointures d’outre-mer s’échelonnent du 0 au 13 pour les enfants ; du 1 au 13 pour les adultes. Ces pointures se calculent en pouces (25,4 mm). Pour connaître sa « britannique pointure », il convient d’abord de :
- mesurer le pied en millimètres,
- retirer ensuite l’équivalent de 4 pouces -4 ×25,4 mm-soit 101,6 mm,
- diviser ce qui reste par un tiers de pouce -25,4/3 soit 8,46 mm
Si le chiffre est inférieur ou égal à 13 : il s’agit d’une taille enfant. Si en revanche, le chiffre est supérieur à 13, on lui enlève 13 pour découvrir une taille adulte.
Exemple : sur un pied mesurant 30 cm (300 mm), enlevés les 10 cm correspondant aux quatre pouces, il reste donc 20 cm à diviser par un tiers de pouce (200 mm divisé par 8,46 mm) ce qui donne une taille 23,5 donc une taille 10,5 en adulte.
Les points américains
La pointure 6 ½ est exprimée en points américains.
Pour obtenir sa pointure dans la mesure américaine, il suffit de retirer 33 à la numérotation française pour qu’un 37 hexagonal devienne un 4 outre-Atlantique.
Le Mondopoint
Dans ce système anarchique, il existe pourtant une norme très simple, mise au point il y a une vingtaine d’années, que curieusement personne ne veut employer : le Mondopoint. Il se base sur la mesure réelle du pied en millimètres ; ainsi pour un pied de 24 cm, soit 240 mm, la pointure serait 240.